Il y a quelques années, en magasinant dans une quincaillerie grande surface, le conseiller m'a vite identifiée comme une cliente «tant qu'à». Ce profil ne s'attrape pas, mais se cultive très bien chez moi. Voici le résultat aujourd'hui. Tant qu'à changer les armoires, nous allons changer le plancher. Tant qu'à faire, nous allons retaper l'escalier. Tant qu'à mettre toutes ces énergies, changeons aussi les portes de chambre car elles ont un petit quelque chose qui ne me plaît pas. Tant qu'à y être, remplaçons les meubles pour ne pas qu'ils jurent dans le décor... Tout ça, dans le désir de créer un environnement différent, riche, agréable, accueillant, inspirant. Mais ouf! que cela demande de la gestion, de la planification. Chaque détail est scruté à la loupe. L'environnement est pensé, cogité pour qu'il soit rassembleur. Le décor se veut esthétique et cohérent, et la fille est fatiguée d'avoir martelé de la céramique à grands coups pendant deux heures. Ça promet pour le projet! Tant qu'à tenir de tels propos, je vais aller me coucher.
Tant qu'à y être, je me propose de faire de beaux rêves 80)
mardi 1 mai 2007
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2 commentaires:
À mon avis, le penchant au « tant qu'à... » n'est pas un problème dans la mesure où on y trouve son compte. Si cela ajoute à la cohérence de l'ensemble, le profit est considérable dans l'efficacité de l'environnement et, surtout, dans le bien-être et le plaisir.
Tu as raison, François. Le seul hic, c'est que ça demande plus de planification, et surtout plus de gestion. Je suis convaincue toutefois que le résultat en sera d'autant plus satisfaisant. Michel et moi sommes vraiment emballés par le projet. Les enfants collaborent avec nous. Marc-Antoine et Pénélope se transforment en reporter photos. Vous verrez des images sous peu, lorsque le sujet s'y prêtera.
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